Quand UN Enfant ne va pas à l’école, c’est tout le pays qui ne grandit pas.

– Cheikh Anta Diop

L’éducation continue au-delà de l’école : un impératif pour la RD Congo

Mettre l’accent sur l’importance de l’éducation continue au-delà de l’école formelle, en consacrant un programme radical de 7 ans et sans interruption aux activités éducatives, y compris les samedis, dimanches et jours de congé. Ceci dans le but de récupérer le gros retard en terme d’instruction et d’éducation de la population congolaise née depuis 2012 : je ne pense pas qu’il soit massivement possible de faire quelque chose d’efficient pour les générations précédentes vu que l’état d’esprit collectif actuel ne le permet pas encore et les urgences de la nation et ses citoyens sont focalisées sur des « ailleurs » évasifs.

Le déclin éducatif des personnes nées entre les années 1960 et 1980

L’histoire récente (que nous sommes en train de vivre) a déjà démontré les effets néfastes de négliger l’instruction et l’éducation des Enfants, comme cela a été le cas pour une partie de personnes nées entre les années 1960 et 1980. Ces personnes dont je fais partie, forment la tranche d’âge encore vivante la plus majoritaire aujourd’hui. Elle (cette tranche) a été grandement sacrifiée et semble ne pas s’en rendre compte, elle compte naïvement sur sa propre intelligence pour changer le pays. Elle a été erronément éduquer à penser que seule l’intelligence permet de développer un pays.

Les conséquences de ce déclin de l’éducation des natifs des années 60 à 80’s sont encore ressenties aujourd’hui et ont contribué aux défis sociaux, économiques et politiques auxquels nous sommes confrontés et resteront confrontés encore quelques dizaines d’années, puisque nous cherchons les solutions ailleurs et cela depuis l’indépendance.

Colibri Révolution Académie – Contribuez notre campagne de financement en cliquant dans ce texte.

Ouvrons une nouvelle voie, éclairons le chemin que d’autres suivront

Ne pas renforcer, par tous les moyens, l’éducation des Enfants Congolais d’aujourd’hui équivaudra à pré-créer des futurs adultes encore plus vulnérables à la manipulation et à l’exploitation que ceux d’aujourd’hui, et cela fragilisera une énième fois de plus la cohésion sociale et la stabilité politique du pays et de toute la sous-région.

Je le répète, nous le voyons aujourd’hui avec les conséquences d’avoir délaissé la TÊTE d’une bonne partie des Enfants nés entre les années 60 à 80. Les conséquences des natifs des années 90 à 2000’s ne sont pas suffisamment encore intenses même si elles sont progressivement visibles et leur nuisance va grandissante. Cheikh Anta Diop a bien précisé « Quand 1 Enfant ne va pas à l’école, c’est tout le pays qui ne grandit pas ». Il a bien dit 1 (UN).

Aidez-nous à mieux aider.

Transformons une rue défavorisée en une rue riche et prospère durant une période entre 7 à 20 ans en misant sur la Jeune Femme de 7 à 17 ans. La rue témoin n°1 est une avenue à Goma. Ecrivons ensemble l’histoire moderne, en pensant les choses autrement! Merci d’avance pour toute contribution, peu importe le montant (voir lien dans le site). L’autre façon de nous aider est de partager.

Pour en savoir plus, cliquer sur l’article via ce lien. Pour allez directement sur la page de contribution financière avec le montant de votre choix, rendez-vous sur la plateforme de financement participatif Gofundme via ce lien que vous pouvez partager : https://www.gofundme.com/f/soutenez-leducation-des-filles-a-goma-rd-congo